THIERRY POQUET

BIOGRAPHIE

© isabelle francaix
© isabelle francaix

Après avoir mené une réflexion particulière sur le Théâtre de rue et son inscription dans la Cité, Thierry Poquet développe au sein d’Eolie Songe un projet transdisciplinaire, influencé par les nouvelles écritures de l’image et du son. Il tisse aux musiques instrumentales et électroacoustiques des récits de vie, des textes d’auteurs de théâtre ou encore de poètes, en complicité avec des compositeurs comme Jean-Paul Dessy, Benjamin Dupé, Benjamin de la Fuente, Zad Moultaka, François Sahran, Gwenaël Salaün ou Samuel Sighicelli, et avec des ensembles de musique contemporaine : Ars Nova ensemble instrumental, l’ensemble Musiques Nouvelles, Sphota, compagnie d’invention musicale, ou encore le chœur Spirito, dirigé par Nicole Corti.

 

Il joue dans des lieux prestigieux, comme le Festival Theatre d’Edimbourg, le Grand Théâtre de Luxembourg, le Manège.Mons, le Théâtre de la Place à Liège, le Cirque Royal de Bruxelles, le Phénix de Valenciennes, la MC2 de Grenoble, Châteauvallon, le Lux à Valence, le Bateau Feu à Dunkerque, l’Hexagone  de Meylan, l’Espace Jean Legendre à Compiègne, l’Hôtel de Région Rhône-Alpes dans le cadre de la Biennale d’Art Contemporain de Lyon, etc.

Il a reçu le 4 septembre 2008 à Glasgow l’Award du « Best Gaelic Show » pour St Kilda.

 

Aganta Kairos, avec les comédiens Jacques Bonnaffé et Didier Galas, en collaboration avec le plasticien Laurent Mulot, le poète Michaël Batalla et le compositeur Samuel Sighicelli, a été créé le 16 mars 2017 à l’Espace Jean Legendre de Compiègne, dans la version « petite forme ». Puis le 24 mars 2017 à l’Hexagone de Meylan, dans le cadre du festival des Détours de Babel, avec le chœur Spirito.

Aganta Kairos, c’est la rencontre entre une particule fantôme, le neutrino, et des gens qui regardent le ciel et les étoiles, la terre mais aussi la mer. Et cette particule fantôme dans Aganta Kairos tisse un lien et un réseau entre ces peuples et le cosmos.

 

Les 15, 16 et 17 janvier 2016, Thierry Poquet mettait en scène au Grand Sud un projet participatif dans le cadre de Lille 3000 – Renaissance : Outremonde, avec Jacques Bonnaffé, Corinne Masiero et 120 participants amateurs.

Après 9 mois d’ateliers théâtre, de prises de parole, d’écriture, de danse, de fabrication de décors et d’interviews dans les quartiers lillois de Wazemmes, Moulins, Lille Sud et Faubourg de Béthune, mais aussi à Belo Horizonte (Brésil) et à Marrakech (Maroc), au sein d’une scénographie évolutive composée de 150 cubes de 80 cm d’arrête, les 120 participants amateurs entraînent le public dans un processus interactif de renaissance.

 

Thierry Poquet a mis en scène le spectacle d’ouverture de la XXe édition du Festival des Musiques Sacrées du Monde de Fès le 13 juin 2014 devant la mythique Bab El Makina.

Conférences des Oiseaux est un voyage scénique et musical, inspiré par l’œuvre éponyme du poète persan Farid Ud-Dîn ‘Attâr, une invitation à suivre la Huppe, messagère divine, et le chœur des oiseaux à travers les sept vallées de la quête au Sîmorgh, l’oiseau fabuleux. Ce voyage est aussi une invitation à découvrir des artistes de sept traditions musicales sacrées du monde, mettant ainsi en valeur la diversité spirituelle et artistique de l’humanité.

 

En 2013, Thierry Poquet intervient auprès des apprentis circassiens de l'Ecole Nationale de Cirque Shems'y (Maroc). En septembre, il réalise une adaptation de Carnet de notes pour une Orestie africaine de Pier Paolo Pasolini dans la Capitainerie portugaise de l’ancienne Médina d’Azemmour. En décembre 2013, il crée, avec le chorégraphe Juha Marsalo, le dîner-spectacle Ambouctou! qui sera présenté en août 2014 lors de la Biennale Karacena de Salé (Maroc).

 

De 2007 à 2011, il participe, en tant que metteur en scène et formateur, à un projet de coopération culturelle entre la région Nord - Pas de Calais et la région du Doukkala Abda au Maroc. De ces travaux en complicité avec le plasticien lyonnais Laurent Mulot, est née une installation audiovisuelle et scénique : Mazighan ou l’eau du ciel. Elle a été présentée en 2011 dans la Citerne de la Cité portugaise d’El Jadida, au Salon International des Livres et des Arts de Tanger et au Festival des Musiques Sacrées du Monde de Fès, puis au Jardin de Mode à Lille, dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2011. En 2013, elle a été présentée dans le cadre de Dunkerque 2013, Capitale Régionale de la Culture.

 

En 2013, il crée avec le plasticien Laurent Mulot , le spectacle Augenblick Dream , une œuvre pluridisciplinaire sous une yourte kirghize qui met en résonance les langages de l’Art et de la Science via une installation plastique, des projections vidéographiques, des univers sonores, du théâtre et de la danse. Mai 2014 : Festival internacional de Teatro de Belo Horizonte (Brésil).

 

Il met en scène l’Opéra du Pauvre, un opéra inédit de Léo Ferré, qui a été présenté en 2011 au Manège.Mons, au Cirque Royal de Bruxelles, au Théâtre de la Place de Liège, et en 2012 au Phénix de Valenciennes, au Grand Théâtre de Luxembourg et à la MC2 de Grenoble.

 

En 2008 et 2010, il crée deux spectacles de théâtre musical, Le cri de l’oie d’après l’œuvre du poète Christophe Tarkos, en complicité avec le compositeur Benjamin de la Fuente et Ars Nova ensemble intrumental, et La langue dans le crâne en complicité avec l’auteur Bertrand Raynaud et l’ensemble Sphota.

 

En 2007, il participe, en tant que dramaturge, coréalisateur et coordinateur artistique, au projet européen Culture 2000 : St Kilda, the island of the birdmen, qui a reçu l’Award du « Best Traditional Event » le 4 septembre 2008 à Glasgow, et a été présenté dans la programmation officielle du Edimburgh International Festival 2009 avec l’ensemble Musiques Nouvelles.

 

En 2000, il crée Chutes de Gregory Motton ; en 2003, Kvetch de Steven Berkoff ; en 2005, Ogre de Larry Tremblay.

En 2001, il crée le Village en Flammes de RW Fassbinder, avec 92 participants amateurs qui a été présenté aux "Rencontres Urbaines 2001" du Parc de La Villette à Paris.

De 2000 à 2008, il est formateur au Centre National des Arts du Cirque à Chalons-en-Champagne, puis enseigne au sein de l’Académie Fratellini. En 2011 il collabore avec l’Ecole Nationale de Cirque de Montréal, Québec-Canada.

 

De 1985 à 1998, il fonde et met en scène la compagnie de rue Collectif Organum, dont les créations seront diffusées notamment à Glasgow 90 – Capitale Européenne de la Culture, et à Aurillac, Anvers, Chalon sur Saône, Granada, Hambourg, Liège, Lille, Maastricht, Marseille, Poznan, Sarrebrück, Utrecht, Valladolid.

 

De 1983 à 1985, il est directeur technique du Festival de Lille et collabore aux créations, notamment, de Pierre Henry, de John Cage et de Merce Cunningham, de Jan Fabre, de Luc Ferrari, de Jorge Lavelli, de Gérard Mortier, du Taller d’Amsterdam et de Robert Wilson.

 

De 1980 à 1984, il prend la direction artistique du Festival Fuites de Jazz de Douai, et la direction technique du Festival de Musiques Contemporaines de Romans.

 

De 1966 à 1980, il suit une formation au Conservatoire National de Région de Douai, puis le cursus de musiques improvisées de l’IACP sous la direction du contrebassiste Alan Silva, et compose plusieurs musiques pour la scène.

La compagnie Éolie Songe est soutenue par la Région Hauts de France, le Conseil Départemental du Nord, la DRAC  Nord Pas de Calais Picardie (aide au projet) et la Ville de Lille.